LA VALEUR AJOUTEE DU PRINT

C!Print - Communication Outdoor & Enseigne - Décoration intérieure & Corporate - Digital Media & objets connectés - Display & Evénementiel - Image, couleur & Graphisme - Impression 3D & Communication en volume - Le textile grand format - Offset & Sérigraphie graphique - Packaging & étiquette - Personnalisation & Marquage - Retail & Agencement commercial - Supports & Medias - Le 11/07/2016

Web-to-print, impression, découpe, gravure, broderie, conception, logistique… l’intégration des technologies numériques au sens large ouvre de nouvelles perspectives. Elles déplacent le point d’équilibre du secteur d’une concurrence sur les prix mortifères vers la valeur ajoutée d’une offre complète qui séduit les créatifs et les marques. Un glissement et une opportunité à saisir jusqu’au changement d’interlocuteurs : de la direction des achats à la direction marketing.

Que regroupe le chapeau « technologies numériques » dans le secteur graphique ? Jet d’encre, sublimation… des techniques d’impression, de découpe, de gravure, bref de production qui transforment une matière première en produit. Mais, pas uniquement, les technologies numériques c’est aussi le pré-presse, CTP, CTS, la finition mais au-delà des services nouveaux intégrés : la conception, le routage, la logistique, le web-to-print qui contribuent eux aussi à développer des offres de « personnalisation ».

Ça y est le mot est lâché. Enseignée au MIT ou accolée au phénomène de l’impression 3D, ce terme convient-t-il à la réalité du secteur ? Longtemps cantonné au marquage petit format (objet et textile notamment). Il décrit pour autant une réalité : la petite série jusqu’à l’exemplaire unique à la demande. Cette tendance au court tirage est à noter également dans le grand format qui n’emploie pas beaucoup ce terme mais qui pourtant produit de la personnalisation qu’il s’agisse de signalétique, de communication extérieure ou encore de PLV. On est de plus en plus dans le sur-mesure en production comme dans les services associés comme le déploiement. Si les petites séries sont donc appelées à se développer de plus en plus quand est-il des gros tirages et de la production de masse face à la personnalisation. Ils ne sont pas en reste, eux non plus. L’étiquette ou le packaging qui continuent à être produits pour une écrasante majorité en flexographie ou en offset voient arriver le numérique sans pour autant abandonner leur dimension volumique.

Qu’on parle d’ultra-personnalisation ou de personnalisation de masse, la clé est en fait la donnée. Qu’on personnalise un papier-peint en ligne ou qu’on lance une campagne marketing mondiale, la donnée descend du client au cœur du système de production pour remonter in fine vers le client et lui délivrer une information. Et toute la valeur de ce nouveau modèle tient dans le management de cette donnée : sa prise en compte, son interprétation et son adaptation à un système de production existant associé au développement de services nouveaux en lien direct avec les attentes spécifiques des clients.

Le salon C!Print se consacre entièrement à ce nouvel horizon : la personnalisation et accompagne le secteur vers de nouvelles opportunités business à forte valeur ajoutée.