Kornit Digital, un grand nom de plus sur C!Print

C!Print - Kornit Digital - Le 30/11/2024

En 2025, le constructeur israélien Kornit Digital se présentera pour la première fois en nom propre sur C!Print. Un évènement de taille, qui atteste de l’attractivité toujours plus grande du salon. Jeremy Levy, responsable commercial régional chez Kornit Digital, nous explique en détail les raisons de ce choix et les solutions qui seront présentées sur place.

La France représente-t-elle un marché stratégique pour Kornit Digital ?

La France est notre troisième marché européen en termes de chiffre d’affaires et de nombre de machines installées. Sur le créneau qui nous concerne, le haut de gamme et les gros volumes, on estime avoir une position intéressante. En 2021, on a sorti l’Atlas Max, et, aujourd’hui, c’est vraiment le fer de lance de notre portfolio. Notre développement est encore en cours sur la France.

Qu’est-ce qui vous a décidé à exposer en direct sur C!Print en 2025 ?

Kornit s’est lancé en 2005 avec une structure différente de celle qu’on connaît aujourd’hui. Le matériel proposé n’était pas du tout le même. Vu la complexité actuelle de nos solutions, il faut absolument être en contact direct avec nos clients pour assurer un succès sur l’installation et sur le projet. Là où avant, avoir un distributeur nous a permis de nous développer et de nous faire connaître, aujourd’hui cela ne suffit plus. Notre gamme de prix a monté, on n’est plus du tout sur les mêmes types de machines et sur la même clientèle, de fait. C’est un phénomène qu’on a commencé à ressentir il y a trois, quatre ans et la décision a été prise de monter des équipes et un appui direct par pays.

Il faut savoir que nous nous sommes quittés en bons termes avec notre distributeur français. Il y a eu des négociations pour que ce soit gagnant-gagnant des deux côtés et aujourd’hui on reste en contact régulier. On leur laisse d’ailleurs la possibilité d’être agent commercial. Avec ce système, on reprend toute la relation technique, l’installation, la formation, le suivi, et ils peuvent agir sur la partie commerciale.

Quelles solutions allez-vous présenter sur le salon ?

Nous allons exposer l’Atlas Max Poly. Dans notre gamme DTG, c’est la machine qui sait en faire le plus. Elle est capable d’imprimer du coton et du poly-coton, ce que nos clients font à 95 % en merchandising, mode, ou promotionnel, et elle est aussi capable de faire du 100 % polyester déjà teinté, ce qui est très compliqué en numérique. Elle possède une composante spécifique dans son encre qui permet de faire les deux variantes. On avait développé cette composante technique pour le marché du sport.

Un four de séchage Titan sera aussi présenté. Il a la spécificité d’automatiser la puissance de chauffe selon le type de produit réalisé. Avec un petit imprimé, la puissance sera réduite. Si on travaille sur un gros imprimé, la puissance sera différente. Il possède une structure interne en céramique qui garde l’énergie et la chaleur, sans déperdition. Par rapport à un four classique de séchage, il va consommer 40 % d’énergie en moins pour un résultat équivalent.

Qu’attendez-vous de cette première participation à Cprint?

Nous n’avons pas pu être présents l’année dernière, car nous étions en phase de négociation avec notre distributeur. Certains clients s’interrogeaient sur cette absence, donc pour nous c’est important d’être là en 2025, pour montrer qu’on tient au marché français. Historiquement, C!Print a toujours été un salon sur lequel on a réalisé de nombreuses ventes. Nous allons présenter des solutions premium, mais le message que nous portons, c’est que tous les fournisseurs ou imprimeurs textile peuvent s’équiper de nos machines, car on arrive avec une nouvelle formule commerciale : la location longue durée. Les clients paieront à l’impression, pour un tarif englobant le matériel, les consommables et la totalité du service technique. Nous souhaitons démocratiser l’accès à notre technologie de pointe.